28.09.2013 – Tom Souville

Tom Souville

Les compositions indé-folk de tom souville voyagent au sein d’un vaste univers oscillant entre l’aérien et l’abîme, le sombre et l’étincelant.

La volonté n’est pas d’en définir trop clairement les frontières, car si certains contours frayent avec la mélancolie, d’autres évoquent un monde excentrique et pétillant, ou encore déambulent tranquillement sur les grands espaces des mers du globe.

http://tomsouville.com

12.10.2013 – Clare Louise

Clare LouiseSi Clare Louise a composé ses premières mélodies lors d’un voyage en Irlande, c’est à Bruxelles que cette jeune Française a posé sa guitare. Avec son timbre haut perché et profond, il ne lui aura guère fallu de temps pour s’inviter dans le cercle très fermé des grandes voix du folk (on pense notamment à Karen Dalton, Alela Diane ou encore Jesse Sykes,…).
Quant au songwriting direct et intuitif, il nous plonge dans les mondes intérieurs de la demoiselle, entre des souvenirs qui restent et qui s’effacent, la souffrance du temps qui passe et autres thèmes qu’une vie ne suffirait pas à explorer…

Sous la direction de Marc Huyghens (JOY, ex-Venus), elle compose 12 morceaux avec l’aide de ses fidèles acolytes (Charlotte Danhier et Cédric Van Caillie) et de quelques invités (Tuur Florizoone, Françoise Vidick (JOY), Mathieu Catala (Balimurphy),…). Il en résulte Castles in the air, un album dont le folk oscille entre des compositions délicates et épurées et d’autres plus orchestrées et colorées mais qui, toutes, nous invitent à voyager dans l’univers très personnel de Clare Louise.

 

http://www.clarelouise.be

04.05.2013 – Tony Melvil (F)

Tony MelvilDoit-on s’inquiéter de la santé mentale de Tony Melvil ? Assurément, non. Ce serait nier l’évidente distance qui tient à l’écart les mots qu’il choisit aux tourments qu’ils
enrobent. Son premier disque, que l’on aura l’élégance de ne pas qualifier d’EP,
n’aurait sûrement pas déplu à Desproges, lui qui considérait le rire comme « la
politesse du désespoir ».
Car si les chansons de Tony Melvil s’inquiètent pour la
plupart de l’insondable thème de la vie après la mort, elles possèdent l’ironie et le
flegme nécessaires pour nous confronter à la question un peu plus terre-à-terre de
la vie avant la mort. « Hommes, vaches, même folklore », nous fait-il constater
depuis ce « Wagon à bestiaux » dans lequel nous sommes tous embarqués.
Tony Melvil est donc coupable. Sur ce disque âpre et instinctif comme sur scène où
il fait semblant d’être sage. Méfiez-vous de lui et de la journée lumineuse qu’il peint
dans « Je m’allonge ».

 

Et que penser, monsieur le procureur, de cette litanie de sentiments douteux qu’il livre à cette pauvre « Emilie » ? C’en est trop. Qu’on l’enferme pour ce flagrant délit de poésie, cet abus de lucidité, cette série de meurtres par plume à bout portant. Jetez-le dans la même geôle qu’Alexis HK et Bertrand Belin et, surtout, ne baissez jamais la garde. Tony Melvil n’en est ni à sa première, ni à sa dernière tentative d’évasion.
Geoffrey Sébille

http://www.tonymelvil.com