November Polaroid, ou la chronique d’une bataille entre les formes les plus
contradictoires et ses faux semblants ; où les arpèges de fine pluie se disent
des averses sourdes, où la rythmique chronométrée ne bat que pour l’organe
au ralenti.
Entre la douceur habitée du folk et les sonorités planantes de la dream-pop,
deux funambules figent le temps, s’inspirant des accords de Neil Young, de
la langueur énigmatique de Mazzy Star, des mots de la Beat Generation.
Comme un récit aux incohérences maîtrisées ; celui d’une (dream)-folk
éclairée, mêlant histoires vécues, contemplation et surréalisme.